Le Washoku (la cuisine traditionnelle japonaise) a été classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2013. Réputée pour être équilibré et diététique, la cuisine familiale japonaise propose des plats sains, variés, originaux qui mêlent philosophie et tradition.
Sa façon caractéristique de la préparation et de la consommation d’aliments est liée au respect de chaque ingrédient et à la diversité climatiques régionaux. C’est là le secret du fait que le Japon est le pays où l’espérance de vie est la plus élevée au monde. Assaisonnés avec de la sauce de soja, de la pâte miso, du bouillon de bonite ou d’algue, nous permettent d’éprouver dans les mets japonais la 5ème saveur de bases, l’Umami, qui signifie savoureux.
La cuisine japonaise : entre tradition et modernité
Dans chaque région et dans chaque famille, il existe sa propre recette. On la transmet de génération en génération, en particulier à l’occasion des évènements traditionnels de chaque saison : Oséchi pour le nouvel an, Ehômaki pour la fête de Setsubun en février, Chirashi-zushi pour la fête des filles en mars, Kashiwa-mochi pour la fête des garçons en mai etc. Cela montre que les japonais attachent de l’importance à la tradition. En même temps on aime bien donner une nouvelle interprétation aux plats d’origine étrangère, comme le Ramen et le Gyoza transmis de la Chine. Ils sont développés différemment au Japon et maintenant ce sont les plats incontournables. Ainsi la cuisine japonaise continue d’évoluer.
Les aliments incontournables
– Shôyu : C’est une sauce produite par fermentation de soja, de blé et de sel, l’une des ingrédients plus essentiels de la cuisine japonaise.
– Miso : Le miso est une pâte de soja fermentée. On l’utilise pour faire la soupe miso qui est consommée presque tous les jours par la plupart des japonais.
– Dashi : C’est un bouillon de bonite séché ou(et) de Kombu (une sorte d’algue) qui est la base de soupe, de ragoût, de sauce etc.
– Mirin : C’est une sorte d’alcool du riz sucré à utiliser comme assaisonnement pour les plats grillés, les sauces et les bouillons etc.
– Su : On utilise principalement le vinaigre de riz obtenu par fermentation de riz ou d’alcool de riz. C’est un assaisonnement indispensable pour fabriquer le sushi.
– Algue : Prisée pour sa richesse en protéines et en iode, on utilise quotidiennement plusieurs sortes d’algues. : Nori pour les makis, Wakamé pour la soupe ou la salade, Kombu pour obtenir le bouillon.
– Uméboshi : Les Uméboshis sont les prunes macérées de sel, puis séchés au soleil. Le goût est très acide et salé. On les utilise comme assaisonnement, un ingrédient de Bentô (coffret repas) ou une garniture d’Onigiri (boule de riz),
– Nattô : Ce sont les haricots de soja fermentés, consommés le plus souvent comme accompagnement du riz nature au petit déjeuner. Très riche en protéines, l’aspect gluant et l’odeur très particulier.
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